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Le Montage Surrealiste

Un film non conventionnel, Touki Bouki par  Djibril Diop Mambéty est souvent décrit comme un drame Afro-punk et surréaliste. Bien que ce film Sénégalaise ait reçu des critiques mitigées après sa réalisation en 1973. En fait, il est facile de comprendre pourquoi le film n'a pas été aimé par beaucoup. Mambéty avait créé un film surréaliste et avant-gardiste mettant en évidence l'effet du néo-colonialisme économique au Sénégal, plein d'images superposées de la vie à Dakar et d'animaux abattus pour transmettre son message. Une des scènes où nous pouvons voir Mambéty toucher chaotique les thèmes centraux du film - le genre, l'identité et l'effet du néocolonialisme – est dans le montage surréaliste du sacrifice du chèvre et l’amour sur la falaise. Nous pouvons voir comment Mambéty a utilisé techniques dans le cadrage le montage et aussi manipuler les sons pour évoquer les émotions qu’Anta sent après avoir entendu que Mory était tuée. Dans cette analyse, je montrerai comme Mambéty utilise ces techniques pour refléter les thèmes du film.

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Premièrement, il est important d’analyser les choses le plus, il est important d'analyser l'aspect le plus évident de cette scène, qui sont le mélange brusque des images, causées par le technique de postproduction que Mambéty a emploi. Alors que les images ne sont pas littéralement superposées, Mambéty a édité le film pour superposer les images, en montrant l'une après l'autre. Les sautes rapides qui changent continuellement des vagues rugissantes, la femme qui rit et la tuerie du chèvre créent un sentiment accru d’anxiété alors que les images sur l'écran changent constamment. Au lieu de regarder une histoire seulement pour le divertissement, le spectateur se sent plutôt comme s'il/elle étaient dans un rêve bizarre et mauvais. Ce anxiété causée par le coupes et super imposition des images est délibéré car il traduit la vague d'émotions à Anta après avoir cru que Mory est morte, en les projetant au spectateur. Bien que ces techniques de postproduction servent à propulser l'histoire, malgré qu’il ne soit pas exactes une histoire linéaire, elles aident aussi à transmettre le sentiment d'anxiété ressenti par les jeunes sénégalais qui luttaient entre la fidélité à leur identité et racines tout en étant presses par le néo-colonialisme économique à abandonner leurs manières traditionnelles.

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De plus, les cadrages de ces images nous donnent une idée sur quel chose Mamet veut dire dans son film. Pour commencer, il n’y a pas beaucoup de travelling du camera dans ce séquence des images. Plutôt, les cadrages capturent les images dans un seul coup, comme s'il s'agissait d'une série d'images au lieu que d'une vidéo. A cause de ce technique utilisé par Mambéty dans Touki Bouki, nous pouvons analyser le symbolisme et l’importance de chaque image en même temps de les isolent, nous permettant de mieux comprendre l'interaction des différents thèmes une fois que ceux-ci sont tous ensemble.

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Le meurtre de chèvre, montrée dans un plan rapproche, permet que le spectateur nous pouvons voir le sang en tant que la force de vie laisse le chèvre permet au spectateur de se sentir perturbée alors que le sang de la chèvre coule sur la terre et sur les mains et les chaussures des tueurs. Alors que cela fait allusion à la mort annoncée de Mory, c'est aussi une allusion à l'assassinat par le colonialisme français de ce que les Sénégalais chérissent dans leur tradition, qui appartiennent à la façon dont ils ont construit leur économie et leur communauté. La ville, montrée dans un plan d’ensemble, est aussi un symbole de la vie traditionnel sénégalaise, mais une vie que Anta et Mory veulent échapper. De plus, quand le cadrage démontre Anta, nue et dans le plan poitrine, Mamet démontre la forme féminine en contraste avec le symbole sur la motocyclette de Mory, montre dans un gros plan, que discutablement signifie la phallocratie qui étouffe Anta dans sa société. En tout, nous pouvons voir comme les problèmes genres sont encore une autre couche ajoutée dans le collage bizarre que Mambéty a créé pendant l’interruption souvent par d’autres cadrages qui montrent la mer en tant que les vagues se brisent et les oiseaux volent dans le ciel. Avec l’utilisation des cadrages dans différents moyens, Mambéty crée un collage qui fait ressentir au spectateur les émotions fortes que ressent Anta pour créer une représentation de la jeunesse sénégalaise.

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Finalement, le publique doit prend d’attention a les sons qui sont présents ici. Le vagues, les oiseaux, le rire et les souffles d’Anta créent une cacophonie et aussi amener la scène vers un point culminant alors qu'Anta s'accroche au symbole de la croix du vélo de Mory, presque comme si elle imitait le climax sexuel. Néanmoins, cet scène n’est pas sexuelle gratuitement. En fait, la climax des émotions accompagnées par les images et les sons qui sont parfois déformes, démontrent comment un jeune fille sénégalaise éprouve une lutte intérieure, catalysée par les nouvelles malheureuses qu'elle vient d'entendre, alors qu'elle lutte pour échapper à la réalité de son village traditionnel pour réaliser la liberté économique imaginée, et peut-être même sexuelle, qu'elle espère expérimenter lorsqu'elle quitte le Sénégal pour la fantaisie que le néocolonialisme a créé de Paris. Nous pouvons voir ce thème nous pouvons voir comme ce thème se clarifie tandis que la cacophonie disparaît, permettant au spectateur d'écouter un ensemble de vagues plus calme et le souffle fatigué d'Anta alors qu'elle descend de l'accumulation de tension et de frustration.

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En conclusion, à travers des différents techniques cinématographiques, Mambéty a créé une représentation chef-d'œuvre de la jeunesse africaine sénégalaise en présentant les thèmes et les problèmes en interaction causés par le genre, l'identité de la jeunesse et le néo-colonialisme. Utilisant un mélange de styles, Touki Bouki rappelle la Nouvelle Vague et le surréalisme, faisant du film un artefact culturel du génie africain ainsi qu'une réflexion sur le fantôme de la tradition et des néocolonialistes au Sénégal.

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Printemps 2018

FRE 325: Introduction au Cinéma Français
Dr. Groff
Université de Miami

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